330+1

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De 1992 à 1997 en même temps que ma pratique personnelle, j’ai travaillé aux côtés de mes camarades de l’École des Beaux-Arts de Toulouse, Stéphane Arcas, Nicolas Gout, Emmanuel Duffaut, Éric Pomès et Jean Pommiès.
En ces temps anciens à l’aube des années 90, le travail collectif ou le fait d’exposer n’était pas vraiment encouragé dans les écoles d’art. Nous avons évidement décidés d’aller à l’encontre de ces habitudes et avons dès la deuxième année fondé le collectif 330. Nous avons passé ensemble des épreuves de validation, et surtout exposé en dehors de l’école. D’abord dans es bars ou dans la rue, en tendant par exemple un en travers de la rue, en 1994, lors de la journée d’action contre le SIDA, pour obliger les passants à se pencher pour continuer leur chemin, concrétisant ainsi pr une contrainte de corps la réalité commune de cette maladie. 
Notre langage commun, politique et plastique, s’articulait autoutr d’un devoir de mémoire prolétaire et d’un engagement exprimé par la provocation. Travail de jeunesse, symbolique et minimal, des installations comme « La Linéa » ou « Up to date / Up to late », convoquaient des matériaux naturels, terre, bois, fleurs, lumière mais aussi des produits manufacturés soient objets de manutention, palettes, cartons ou produits de consommation courante, huile, sel, sucre, savon. Ce vocabulaire basique déroulait un naration sensible à la limite du romantisme. 
Le collectif a évolué avec le temps de 3 artistes nous sommes passés à 6, pour finir lors de l’été 1997 (au moment de la création de notre premier artist run space, ALaPLage) par une résidence au Salon Reçoit, initiative de l’artiste Laurent Redoulès qui depuis 1993 jusqu’à aujourd’hui programme chaque 22 de chaque mois une exposition chez lui. Pour ce projet nous avons exploré la vidéo et la performance en situant ce récit commun dans un cadre fantasmatique proche de l’univers décadent de Bret Easton Ellis. Ce sont en partie nos origines sociales qui lors de nos études aux Beaux Arts nous ont réunis. Nous sommes issis des classes popu laires et sommes venus à l’art par accident. Lors de nos études nous avons tout découvert en bloc même si lors de notre adolescence nous avions déjà eu accès à la culture et fait nos choix aussi bien vers l’univers Do It Yourself des musiques indépendantes ou dévorer littérature et cinéma jusqu’à l’overdose, c’est sûrement l’apparente liberté de l’art qui joué de son attraction sur nous. Pour le Salon Reçoit, à l’instar des personnages de «Moins que zéro» nous avons préparés l’exposition en explorant les méandres du désœuvrement, passant notre temps à au bord de piscines, dans des fêtes ou à explorer les méandres du jeu vidéo Resident Evil. De cette intense résidence estivale a émmergé un travail sous forme de cadavre esquis, des images, des parties de jeu vidéo commentés, des objets ready-made, des vidéos de volley piscine et autre roots netoyeurs ainsi qu’un mur de commentaires. Ce fut notre dernière exposition.