ALaPlage, le lieu, est né dans les late 90’s (1997), de l’envie de quelques étudiants ( Manuel Pomar, Eric Pommes, Pascal Marzo, Nicolas Gout, Claude Valenti, Emmanuel Pépin, Florence Carbonne) , de programmer les artistes qu’ils aimaient.
Nous sommes des apprentis artistes et apprentis organisateurs de lieu, les premières expositions sont collaboratives, +de40 artistes, Imagine un aveugle qui rêve, donnent le tempo d’une programmation ouverte où nous connectons la scène toulousaine aux dynamiques extérieures.
Il était temps de relier Toulouse à la dynamique des artist run space qui se développait à Nantes, paris ou Marseille …
Nous invitons les membres de Reposer La Bonne Question de Marseille, Stéphane Arcas, Karine Mina, des artistes comme Francesco Finizio ou les Matons, bref nous organisons des rencontres.
Nous débutons sans moyens et louons de nos maigres subsides une ancienne boutique de fleurs Boulevard des Minimes au bord du canal, nous démarrons entre deux quartiers dans les quels nous allons naviguer pendant plus de 25 ans, Bonnefoy et la Concorde, les prolétaires et les bourgeois, ce qui résume assez bien l’esprit d’ouverture des lieux.
Nous communiquons avec des flyers comme ceux des soirées Technos, nous les distribuons partout, bars, concerts, friperies, nous voulons amener d’autres publics à l’art.
Pour accentuer cet esprit d’innovation nous sommes le premier lieu de la région à mettre en place un site internet qui sera même primé !
Notre programmation aussi propose de nombreux territoires d’échanges avec des concerts, comme Sylvain Chauveau ou Michel Cloup par exemple ou des collaborations artistes / musiciens avec le label Grand Chien.
De cette nouvelle activité sont nées des propositions plastiques issu tout d’abord de notre envie de mettre au clair la façon de faire de l’art, comment produire, où trouver des moyens, comment présenter… Comment faire apparaître formellement la transparence dont ils aspiraient pour leur lieu.
ALP le collectif, débute en 1999.
Début 2000, Une nouvelle vague d’artistes nous rejoignent, Béatrice Utrilla, Thérèse Pitte, Laurence Broydé, Violaine Sallenave, Chantal Vey.…
Issu de notre intérêt pour l’image, l’art d’Alaplage entame une nouvelle approche formelle liée au graphisme et à l’image. L’utilisation de slogan devient notre signature. De cette seconde période nait la pièce « la réalité n’existe pas » qui fait maintenant partie des collections des Abattoirs.
Après 10 ans de travail de travail collectif, d’aventures plastiques et humaines. Le collectif donne fin à son language commun et se sépare en toute discrétion.